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Nous avons vu dans un article précédent que les décors du nouveau réseau du CMA commençaient à avoir fière allure. Mais il ne faut pas oublier le travail des hommes de l’ombre, qui oeuvrent dans les parties souterraines du réseau.
Voici donc quelques vues de l’envers du décors, c’est là que se trouvent cachés les mécanismes de commande et de pilotage qui donnent vie au réseau.
Voyons d’abord l’aspect mécanique de la structure du réseau. Le réseau est constitué d’un ensemble de modules (caissons en contreplaqué de 10mm) tous séparables les uns de autres pour le transport et le stockage.Il sont rendus solidaires les uns des autres par des gougeons et écrous lors que le réseau est assemblé. Les modules linéaires sont tous de même taille. Les modules des extrémités du réseau sont plus volumineux, puisqu’ils doivent accueillir des courbes permettant le retournement des convois. Si l’on veut que les rails se raccordent bien en surface, il faut donc assurer un bon alignement de ces caissons.
Et c’est quelque fois plus facile debout (moyennant une bonne hauteur sous plafond !).
Vue de dessous (et à l’horizontale cette fois ci !) voila comment ça se présente
Passons maintenant à la partie électrique de commande. Le câblage des différents modules est réalisé selon la recommandation éditée par Union Rail (UR95), pour pouvoir s’interfacer avec d’autres clubs lors de manifestations publiques, permettant ainsi d’étendre notre réseau .
Tous les aiguillages et les signaux sont commander via des décodeurs DCC pilotés par la centrale LENZ en vue d’une gestion des trajets par TCO électronique et une automatisation de la signalisation. Les spécialistes en ferro-modélisme sauront de quoi il s’agit !
A cette fin, Le circuit est découpé en "cantons". Le suivi des trains dans les cantons se fait par détection de courant via un module de rétro-signalisation sur bus RS (LENZ).
Tous les décodeurs et les modules de rétro-signalisation sont fait "maison" par adaptation de circuits trouvés sur le net, notamment sur le site de PACO.